« En Afrique, lorsqu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » aimait à dire Amadou Hampâté Bâ.

 

Sous les « branches » d’une structure mobile géante – inspirée de Calder, une comédienne-conteuse nous fait revivre à l’aide du geste et de la voix, quelques-unes de ces histoires transmises depuis toujours par les griots au pied du grand arbre. Tour à tour lion, grenouille ou serpent, elle interprète même le rôle d’un éléphant bougon, flanquée d’un masque-calebasse fabriqué pour l’occasion.

À ses côtés, un musicien l’accompagne aux sons d’instruments traditionnels africains : kora, sanza, balafon… pour lesquels il a composé une musique métisse, entre Afrique et occident. Le chant aussi est très présent, permettant des respirations musicales entre deux passages contés.