La Cantate « Echeggiate, Festeggiate, Numi eterni » HWV 119 fût composée en 1711 afin de célèbrer un traité de paix entre la couronne britannique et les Habsbourg, dans une volonté communes de mettre fin aux terribles guerres de succession d’Espagne qui ravagèrent l’Europe au début du 18ème siècle. Certaines pages de cette oeuvre festive ayant été perdues au cours des siècles, les parties manquantes seront donc complétées (selon la pratique du « Pasticcio » baroque) par d’autres extraits issus des plus beaux chefs d’oeuvres lyriques haendeliens (Rinaldo, Amadigi, Alcina, Il Parnasso in Festa, …)

Descendant de l’Olympe, les dieux Jupiter (Giove), Junon (Giunone), Minerve (Minerva) et Mercure (Mercurio) se réjouissent du retour de la paix et invitent les mortels à oublier les fracas de la guerre afin de suivre désormais le chemin de la sagesse et de la vertu.

Les quatre chanteurs, chacun incarnant un dieu, seront accompagnés par la Camerata Sferica, ensemble baroque constitué de cinq musiciens.